Mon premier test utilisateur

Illustration clavier
Cette semaine, j’ai eu la chance de participer à  un test utilisateur formel. Ce test a eu lieu dans une pièce fermée contenant une vitre sans tain, 4 caméras, 3 micros, 2 écrans plasma (reliés à  l’ordinateur que j’ai manipulé) et un ergonome qui a surveillé, avec sympathie, mes faits et gestes. Pour clauses de confidentialité je ne dévoilerai pas le site testé, ni les questions, ni le lieu…

Les étapes

Ce test utilisateur a duré deux heures, o๠la notion de partage et de découverte a occupé mon attention :

  • 10 minutes à  apprivoiser seule le service. L’ergonome n’était pas dans la pièce.
  • 1h50 o๠l’ergonome m’a demandé d’agir sur le site en suivant ses requêtes.
  • 10 minutes de questions sur la satisfaction d’utilisation du site testé.

« Partage & Découverte » : l’utilisateur participe à  l’amélioration d’un service. Il donne son avis, son approche par ses commentaires et ses actions qu’il commente à  voix haute. Il découvre une nouvelle navigation qui lui est inconnu et se doit d’être attentif, spontané mais aussi naturel dans ses actions. L’ergonome étant présent avec l’utilisateur, une relation amicale se créé et le dialogue se construit au fil du test. Des échanges et des questions apparaissent afin de construire et d’établir des solutions qui peuvent être envisageables.

Conclusion

Si vous avez la possibilité un jour de participer à  un test utilisateur, n’hésitez pas une seconde, allez-y ! Une expérience inattendue vous y attend. En aucun cas j’ai eu l’impression d’être surveillée ou épiée par les caméras ou l’ergonome. Si votre profession est lié au web, vous constaterez que, peu importe votre place dans le processus de création d’un service, les tests utilisateurs sont primordiaux dans l’appréhension et l’approche de l’utilisateur face à  un nouveau projet inconnu. Ces tests permettent de corriger des erreurs et même d’apporter des fonctionnalités qui n’étaient pas prévues.

Mon premier test utilisateur

9 réflexions au sujet de « Mon premier test utilisateur »

  1. Bonjour,

    Expérience très interessante en effet, pourriez-vous m’indiquez le nom de l’entreprise qui organise ces tests d’ergonomie ?

    Merci !

  2. Tu dis Si vous avez la possibilité un jour de participer à  un test utilisateur. Justement, comment as-tu eu l’occasion de participer à  un tel test ? Par hasard ou tu en cherchais ?

  3. Est-on dédommagé pour le temps passé à  ce test ?

    Ce hasard est bien heureux, mais le fait que tu travailles dans le milieua influencé la « chance ».

    Par ailleurs, je suis étonné que le fait d’être du milieu n’influence apparement pas négativement la probabilité de particper à  ce genre de test.

    En effet, sachant comment on fait de sites, on n’est pas l’utilisateur lambda…

  4. @Mathias : Je te rassure les entreprises qui peuvent organiser ce genre de test ne s’arrête pas à  une seule personne. Et vu que ce genre de test est organisé par des professionnels et des ergonomes, je pense qu’il sélectionne au mieux le profil de leurs candidats qui effectueront ce test. Aussi bien des utilisateurs lambdas que expérimentés.

  5. En 2h10 de test, il te file à  boire quand même ?

    C’est pas un peu con de faire un test deva,t deux ecrans plasma alorsq que dans la vraie vie, tu va aller sur leur site avec un ordi et son unique écran ?

    Il te fond choisir le navigateur et le système d’exploitation ?
    Jusqqu’à  présent, je n’avait testé que de l’huile d’olive. C’ets sur, ça à  l’air plus sympa.

  6. A propos de « Une expérience inattendue vous y attend. »

    Comme quoi, être un « cobaye » n’a rien de péjoratif. On t’as certainement observée et étudiée sous tous les angles avec respect et considérations pour tes remarques. Et le but est bien d’adapter le produit à  tes attentes et à  tes moeurs, et que tu as appréciée d’être écoutée :o) .oO(une chose de plus en plus rare dans ce monde)

  7. @Olivier : Comme quoi, être un “cobaye” n’a rien de péjoratif

    Le mot « cobaye » n’est juste pas adapté à  une expérience de test utilisateur. Ce mot à  une trop forte connotation (et passé historique) liés aux recherches médicales. C’est tout, « Rien de plus rien de moins »

    🙂

  8. C’est le terme qui convient dans le cadre d’une expérimentation, quelque soit le domaine concerné. Et il est également trés employé en recherche sociale… De là  à  supputer que Emmanuel Todd et ses collègues pratiquent la vivisection, c’est çà  qui n’est pas approprié et choquant.

    Les préjugés ont la vie dure, ce n’est pas en pratiquant une forme d’obscurantisme lexical que l’on changera les mentalités.

    Tant pis pour la réflexion de la « cobaye-attitude » en vigueur sur le Web, on en parlera à  une autre occasion…

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